Eugène Ionesco, né Eugen Ionescu le 26 novembre 1909 à Slatina (Roumanie) et mort le 28 mars 1994 à Paris, est un auteur dramatique et écrivain roumain et français. Il passa une majeure partie de sa vie à voyager entre la France et la Roumanie. Représentant du théâtre de l'absurde, il a écrit de nombreuses œuvres. Il est le fils d'un juriste roumain travaillant dans l'administration royale ; sa mère est la fille d'un ingénieur français , la jeune famille émigre à Paris où le père veut passer un doctorat il retourne ensuite au pays , Restés à Paris, Ionesco et sa jeune sœur Marilina sont élevés par leur mère qui les fait vivre comme elle peut.
En 1928, il commence des études de français à Bucarest et il fait la connaissancen de sa futur femme avec qui il restera toute ça vie, Rodica Burileanu, Ils se marient en 1936.
En 1938 Ionesco depuis Paris il fournit des informations aux revues roumaines sur les évènements littéraires de la capitale. Après la défaite de la France lors de la Blitzkrieg de mai-juin 1940, lui et sa femme rentrent en Roumanie. Tout change après l'alliance de la Roumanie avec l'Allemagne et son entrée en guerre contre l'Union soviétique ; cette fois Ionesco préfère revenir en France en mai 1942. A présent la France qui est plus calme et il y reste définitivement avec son épouse, d'abord à Marseille, puis à Paris. C'est là que naît leur unique enfant Marie-France le 26 août 1944. Le couple connaît alors une période de grande gêne financière ; Ionesco entre comme correcteur au service d'une maison parisienne d'édition juridique et y reste jusqu'en 1955.
En 1947, inspiré par les phrases d'exercices de L'Anglais sans peine de la méthode Assimil, Ionesco conçoit sa première pièce La Cantatrice chauve, qui est jouée en 1950. 1950, il prend la nationalité française. Il continue d'écrire des pièces, comme La Leçon (représentée en 1951) et Jacques ou la soumission qui font de lui un auteur de théâtre français à part entière et un des dramaturges les plus importants du théâtre de l'absurde — même s'il ne cessera pas de réfuter ce terme, trop réducteur à ses yeux. En automne 1957 paraît Rhinocéros, nouvelle pièce dans laquelle Ionesco manifeste son effroi devant l'éclatement contagieux du patriotisme chauvin et du racisme. En automne 1957 paraît Rhinocéros, nouvelle pièce dans laquelle Ionesco manifeste son effroi devant l'éclatement contagieux du patriotisme chauvin et du racisme. Comme la pièce touche en France des sujets trop délicats, c'est à Düsseldorf qu'elle est représentée pour la première fois en 1959, et le public allemand y voit pour sa part une critique du nazisme - interprétation qu'on se hâte de reprendre en France quand Rhinocéros est mis en scène en 1960, à Paris, qui a retrouvé son calme. Pendant l'hiver 1958-1959 Ionesco développe la pièce Tueur sans gages à partir du récit Oriflamme.
En 1961-1962 naît Le roi se meurt, allusion voilée au déclin de la puissance coloniale française ; en 1962, c'est Délire à deux, une nouvelle, et Le Piéton de l'air, une pièce de théâtre.
En 1962 également, paraît sous le titre Notes et contre-notes une collection d'articles et de conférences de Ionesco sur son théâtre. En 1964, Düsseldorf est une fois de plus témoin d'une première de Ionesco : La Soif et la faim. Pour la première fois dans la même année, une de ses pièces, Rhinocéros est mise en scène dans son pays natal, la Roumanie. Ce sont les années de succées de Ionesco.
En 1975, il donne sa dernière pièce, L'Homme aux valises. Après quoi Ionesco campe sur sa position d'auteur de théâtre reconnu, jouissant d'une gloire incontestée, et se tourne davantage vers d'autres genres, en particulier l'autobiographie.
Dans les années 1980 et 1990, Ionesco, dont la santé est de plus en plus mauvaise, sombre dans la dépression. Il utilise alors la peinture comme thérapie.
Quand il meurt à Paris, à l'âge de 84 ans, pour être enterré au cimetière du Montparnasse, Ionesco est non seulement roi sans couronne du théâtre de l'absurde, mais il est aussi considéré comme l'un des grands dramaturges français du XXe siècle.
" La vérité est dans l'imaginaire " - Ionesco
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